L'auteur "dresse les contours de l'univers complexe et souvent trompeur du discours par lequel depuis deux siècles on a combattu les réformes politiques et sociales. Il tire ses exemples des penseurs et hommes politiques qui se sont opposés aux idées libérales de la Révolution française et à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, puis à la démocratisation et au suffrage universel, enfin - au XXème siècle - à la création de l'Etat-providence. A chaque étape, trois grands arguments sont immanquablement invoqués. En premier lieu, la thèse de l'effet pervers : toute tentative de modifier l'ordre existant produit des effets strictement inverses au but recherché. Ensuite l'inanité : les programmes de changement politique et social sont incapables de modifier le statu quo en quoi que ce soit. La mise en péril enfin : les réformes sont à proscrire parce qu'elles compromettraient des acquis précieux et obtenus à grand-peine. A l'intention de ceux qui aspirent à l'authentique dialogue qui caractérise une société vraiment démocratique, l'auteur dénonce ces deux types de formes de pensée comme autant de mécanismes rendant tout débat impossible. Ce faisant, il offre une contribution inédite aux idées démocratiques." Conseillé par Jean-Michel Zakhartchouk des Cahiers pédagogiques.L'auteur "dresse les contours de l'univers complexe et souvent trompeur du discours par lequel depuis deux siècles on a combattu les réformes politiques et sociales. Il tire ses exemples des penseurs et hommes politiques qui se sont opposés aux idées libérales de la Révolution française et à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, puis à la démocratisation et au suffrage universel, enfin - au XXème siècle - à la création de l'Etat-providence. A chaque étape, trois grands arguments sont immanquablement invoqués. En premier lieu, la thèse de l'effet pervers : toute tentative de modifier l'ordre existant produit des effets strictement inverses au but recherché. Ensuite l'inanité : les programmes de changement politique et social sont incapables de modifier le statu quo en quoi que ce soit. La mise en péril enfin : les réformes sont à proscrire parce qu'elles compromettraient des acquis précieux et obtenus à grand-peine. A l'intention de ceux qui aspirent à l'authentique dialogue qui caractérise une société vraiment démocratique, l'auteur dénonce ces deux types de formes de pensée comme autant de mécanismes rendant tout débat impossible. Ce faisant, il offre une contribution inédite aux idées démocratiques." Conseillé par Jean-Michel Zakhartchouk des Cahiers pédagogiques.