Le sociologue Jean-Pierre Le Goff propose une analyse des maux dont souffrent la société en général et le système éducatif en particulier. La Barbarie douce, qui procède de « l'insignifiance » des discours et de « la manipulation » des esprits, pose comme une évidence que la remise en cause radicale de façons de vivre et de penser, « la révolution culturelle permanente » constituent les conditions de survie de notre société. Ce postulat autorise à recourir à toutes sortes d'outils supposés « moderniser » les comportements et les rapports sociaux. Dans sa critique du système éducatif, Jean-Pierre Le Goff désigne d'ailleurs sa cible en un raccourci éloquent : les « pédagogues modernistes ».Le sociologue Jean-Pierre Le Goff propose une analyse des maux dont souffrent la société en général et le système éducatif en particulier. La Barbarie douce, qui procède de « l'insignifiance » des discours et de « la manipulation » des esprits, pose comme une évidence que la remise en cause radicale de façons de vivre et de penser, « la révolution culturelle permanente » constituent les conditions de survie de notre société. Ce postulat autorise à recourir à toutes sortes d'outils supposés « moderniser » les comportements et les rapports sociaux. Dans sa critique du système éducatif, Jean-Pierre Le Goff désigne d'ailleurs sa cible en un raccourci éloquent : les « pédagogues modernistes ».
Le sens de la révolte de mai 68 et des années d'engagement qui ont suivi semble être perdu, tant pour ceux qui l'ont vécue, que pour ceux qui sont nés ensuite. Le Goff propose un regard d'historien sur ces années et tente de montrer le lien entre le désenchantement des années 80/90 et l'absence de réflexion, voire de deuil, sur "l'éblouissement" de mai 68.Le sens de la révolte de mai 68 et des années d'engagement qui ont suivi semble être perdu, tant pour ceux qui l'ont vécue, que pour ceux qui sont nés ensuite. Le Goff propose un regard d'historien sur ces années et tente de montrer le lien entre le désenchantement des années 80/90 et l'absence de réflexion, voire de deuil, sur "l'éblouissement" de mai 68.