Les progrès fulgurants des biotechnologies, combinés à la révolution des technologies de l'information, laissent entrevoir un avenir radicalement différent pour l'humanité. L'homme cybernétique, le "transhumain", peut-il vraiment "sauver l'homme" ou doit-il susciter nos craintes ? A travers la critique de l'argumentaire transhumaniste, qui est fondé sur une conception appauvrie de ce qui fait l'humain, Thierry Magnin nous invite à porter un nouveau regard sur notre humble condition. Qu'est-ce que l'homme à l'heure où l'on pourra bientôt remplacer tous ses organes par des machines intelligentes, voire transférer son psychisme ? L'anthropologie chrétienne peut-elle nous aider à aborder avec confiance la révolution annoncée afin que celle-ci nous ouvre, non à un abandon de l'humain, mais à son plein accomplissement ? Thierry Magnin est recteur de l'Université Catholique de Lyon.Les progrès fulgurants des biotechnologies, combinés à la révolution des technologies de l'information, laissent entrevoir un avenir radicalement différent pour l'humanité. L'homme cybernétique, le "transhumain", peut-il vraiment "sauver l'homme" ou doit-il susciter nos craintes ? A travers la critique de l'argumentaire transhumaniste, qui est fondé sur une conception appauvrie de ce qui fait l'humain, Thierry Magnin nous invite à porter un nouveau regard sur notre humble condition. Qu'est-ce que l'homme à l'heure où l'on pourra bientôt remplacer tous ses organes par des machines intelligentes, voire transférer son psychisme ? L'anthropologie chrétienne peut-elle nous aider à aborder avec confiance la révolution annoncée afin que celle-ci nous ouvre, non à un abandon de l'humain, mais à son plein accomplissement ? Thierry Magnin est recteur de l'Université Catholique de Lyon.
"De tout temps, l'homme s'est senti porté vers un infini qu'il ne pouvait pas placer dans le monde qui l'entourait. Cosmologies et religions avaient en commun de donner un sens à l'expérience humaine. Mais les observations de Copernic et Galilée ont rendu ce discours unifié impossible à tenir. Face aux progrès exponentiels de la science au XIXè et au XXè siècle, le discours religieux a dû relever le défi. Parallèlement les découvertes de la science contemporaine débouchent sur des mystères et des abîmes qui semblent dépasser de plus en plus la raison. L'échange entre science et foi ne peut s'avérer réel et fécond que si les deux positions sont tenues dans leur irréductible complémentarité. Cette attitude est exemplairement celle adoptée par Jean Audouze et Thierry Magnin au cours de cette disputatio.""De tout temps, l'homme s'est senti porté vers un infini qu'il ne pouvait pas placer dans le monde qui l'entourait. Cosmologies et religions avaient en commun de donner un sens à l'expérience humaine. Mais les observations de Copernic et Galilée ont rendu ce discours unifié impossible à tenir. Face aux progrès exponentiels de la science au XIXè et au XXè siècle, le discours religieux a dû relever le défi. Parallèlement les découvertes de la science contemporaine débouchent sur des mystères et des abîmes qui semblent dépasser de plus en plus la raison. L'échange entre science et foi ne peut s'avérer réel et fécond que si les deux positions sont tenues dans leur irréductible complémentarité. Cette attitude est exemplairement celle adoptée par Jean Audouze et Thierry Magnin au cours de cette disputatio."