Avant même l'apparition de Facebook, la notion de «réseau» connaissait en sciences sociales un succès grandissant. La «sociologie des réseaux sociaux» emprunte à la fois à l'ethnologie et aux mathématiques. Elle étudie non pas tant les caractéristiques des individus que les relations entre eux et les régularités qu'elles présentent, pour les décrire. Elle rend compte de leurs transformations et analyse leurs effets sur les comportements. Cette nouvelle édition s'interroge également sur les bouleversements introduits depuis une quinzaine d'années par le développement des réseaux sociaux en ligne.Avant même l'apparition de Facebook, la notion de «réseau» connaissait en sciences sociales un succès grandissant. La «sociologie des réseaux sociaux» emprunte à la fois à l'ethnologie et aux mathématiques. Elle étudie non pas tant les caractéristiques des individus que les relations entre eux et les régularités qu'elles présentent, pour les décrire. Elle rend compte de leurs transformations et analyse leurs effets sur les comportements. Cette nouvelle édition s'interroge également sur les bouleversements introduits depuis une quinzaine d'années par le développement des réseaux sociaux en ligne.
Il est d'usage de considérer que les enquêtes longitudinales permettent de réduire, dans la saisie des transformations des pratiques et des représentations à l'échelle des biographies individuelles, les biais liés aux difficultés de remémoration et à "l'illusion biographique" auxquelles exposeraient les enquêtes rétrospectives. Cet article traite ces biais comme objets de recherche à part entière, sur la base des résultats de l'enquête "Univers culturels des enfants et des adolescents" (Ministère de la Culture et de la Communication, 2002-2008).