Cet ouvrage nous interpelle avec force à l’heure du coronavirus. Le penseur de la société complexe livre un message fort sans faire appel aux peurs et angoisses des partisans de l’apocalypse. D’emblée, il nous dévoile un tableau du monde, que souvent nous ne voulons pas voir ou dont, le voyant bien, nous nous détournons, refusant de modifier nos façons d’agir ou d’être.Cet ouvrage nous interpelle avec force à l’heure du coronavirus. Le penseur de la société complexe livre un message fort sans faire appel aux peurs et angoisses des partisans de l’apocalypse. D’emblée, il nous dévoile un tableau du monde, que souvent nous ne voulons pas voir ou dont, le voyant bien, nous nous détournons, refusant de modifier nos façons d’agir ou d’être.
- L’économie contre l’écologie ?
- Vers une innovation responsable
- Bienvenue dans l’entrepocène
- Le commerce mondial à l’heure de la transition
- Le réveil écologique des étudiants
- Financer la décarbonation
- Une monnaie au service des communs ?
- Les marchés financiers et la planète
- L'écologie est-elle rationnelle ?
- Plan de survie
- Pour une métropole circulaire, ici et maintenant
- Le progrès technique, clef de la transition énergétique ?
- Les obstacles à la transition énergétique
- Transition énergétique : Chine, États-Unis et Union européenne
- L’Europe de l’énergie
- Notre maison brûle
- La transition écologique en France : un défi sans précédent
- Transition énergétique : la crise inexorable du carbone
- L’opinion publique sur le climat en France
- Les acteurs de l’environnement
L'urgence écologique in Cahiers françaisCollectifn° 414, janvier-février2020 p. 17 à 93
- Biodiversité : où en est-on ?
- Existe-t-il une conscience verte au nveau européen ?
- Peut-on sauver la planète sans se restreindre ?
- Le futur de la mobilité : vers une remise en cause du "toujours plus"
- L'innovation technologique à l'épreuve de l'anthropocène
- L'exploitation des métaux : des enjeux économiques et environnementaux
- Les microplastiques, une menace invisible pour l'environnement
- Qu’est-ce qui nous pousse à toujours plus cliquer ?
- L’insoutenable croissance du numérique
- Les métaux rares mettent le monde sous tension
- De la production à l’usage, toute une chaîne à revoir
- « Il faut imposer des limites au numérique »
- L'écologie, une affaire sensible
- Climat : agir local dans un monde global
- Abandonner la voiture : mission impossible ?
- À l'heure de la mobilisation des cathos écolos
- Les églises se mettent au vert
- Qui a peur de l'effondrement ?
- Les entreprises, l'État, le climat et moi : chacun sa part
- Jeunes pour le climat : en coulisses, ça continue !
- De la fin du mois à la fin du monde
- Pour une écologie décoloniale
- Apprendre des plus pauvres
- Et que durent tes aventures !
L'auteur réfléchit sur la fraternité et nous offre quelques pistes pour réagir face à la dégradation des solidarités, l’individualisme, le rejet de l’autre. La fraternité doit-elle s’appliquer à tous les hommes ou bien est-elle réservée à ceux que l’on reconnaît comme « les siens », fraternité de sang, d’idées ou de nation ? S’agit-il d’un sentiment durable ou bien peut-il n’apparaître que lors de moments provisoires, le temps d’un rassemblement, d’une fête publique… ? Comment concilier fraternité et diversité à l’époque de la mondialisation, alors que de nombreux périls écologiques, économiques, sociaux nous menacent ?L'auteur réfléchit sur la fraternité et nous offre quelques pistes pour réagir face à la dégradation des solidarités, l’individualisme, le rejet de l’autre. La fraternité doit-elle s’appliquer à tous les hommes ou bien est-elle réservée à ceux que l’on reconnaît comme « les siens », fraternité de sang, d’idées ou de nation ? S’agit-il d’un sentiment durable ou bien peut-il n’apparaître que lors de moments provisoires, le temps d’un rassemblement, d’une fête publique… ? Comment concilier fraternité et diversité à l’époque de la mondialisation, alors que de nombreux périls écologiques, économiques, sociaux nous menacent ?
- Les inégalités dans le monde
- Les ressources menacées de l'Amazonie
- Vers un monde habitable
- Portrait d'une militante de l'écologie politique
- Le temps de l'écologie politique
- Les enjeux de l'économie collaborative
- L'engagement des Eglises dans la cause du climat
- L'écologie : où en est l'Eglise de France ?
- Le cinéma à l'épreuve de la conversion écologique
L'interpellation d'une jeune Suédoise (Greta Thunberg) d'à peine seize ans sur la crise écologique a renversé tous les ordres de la transmission entre les générations. Privée de futur, la jeune génération juge ces adultes en titre qui ont perdu toute autorité en détruisant la planète et en refusant de porter le fardeau d'une apocalypse pourtant scientifiquement démontrée.
- Verdir (un peu) les équipements de la transition numérique
- "L'obsolescence logicielle réduit la durée de vie des terminaux"
- Les data, un gouffre énergétique à combler
- 10 conseils pour réduire votre empreinte numérique !
Près de l'étang de Malicorne, face au grand saule pleureur qui se reflète dans l'eau calme, se trouve un banc de bois : "Le banc du temps qui passe". Je m'y assois pour tenter de sentir ce mince filet du temps qui nous porte tout au long de notre existence. Après un moment de silence, me viennent à l'esprit des pensées qui prolongent ma constante interrogation sur le monde. Méditer sur ce monde qui m'émerveille, me fascine et m'inquiète à la fois, c'est aussi chercher à me rassurer. Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le grand mystère de la réalité dans laquelle nous sommes projetés pour un temps. Je veux partager ici mes réflexions sur des thèmes qui me tiennent à coeur. Je cherche à exprimer ce qui se dégage de mes expériences de vie et de mon métier d'astrophysicien, pour livrer à ceux qui me font l'honneur de s'y intéresser mes convictions intimes, celles qui jouent pour chacun un rôle majeur quand nous avons à juger d'une situation ou à prendre une décision concrète. Mais rien de ces pages n'est définitif. Tout y est provisoire et à remettre à jour - indéfiniment.Près de l'étang de Malicorne, face au grand saule pleureur qui se reflète dans l'eau calme, se trouve un banc de bois : "Le banc du temps qui passe". Je m'y assois pour tenter de sentir ce mince filet du temps qui nous porte tout au long de notre existence. Après un moment de silence, me viennent à l'esprit des pensées qui prolongent ma constante interrogation sur le monde. Méditer sur ce monde qui m'émerveille, me fascine et m'inquiète à la fois, c'est aussi chercher à me rassurer. Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le grand mystère de la réalité dans laquelle nous sommes projetés pour un temps. Je veux partager ici mes réflexions sur des thèmes qui me tiennent à coeur. Je cherche à exprimer ce qui se dégage de mes expériences de vie et de mon métier d'astrophysicien, pour livrer à ceux qui me font l'honneur de s'y intéresser mes convictions intimes, celles qui jouent pour chacun un rôle majeur quand nous avons à juger d'une situation ou à prendre une décision concrète. Mais rien de ces pages n'est définitif. Tout y est provisoire et à remettre à jour - indéfiniment.
Peut-on continuer à faire de la politique comme si de rien n'était, comme si tout n'était pas en train de s'effondrer autour de nous ? Dans ce court texte politique, Bruno Latour propose de nouveaux repères, matérialistes, enfin vraiment matérialistes, à tous ceux qui veulent échapper aux ruines de nos anciens modes de pensée. Cet essai voudrait relier trois phénomènes que les commentateurs ont déjà repérés mais dont ils ne voient pas toujours le lien -; et par conséquent dont ils ne voient pas l'immense énergie politique qu'on pourrait tirer de leur rapprochement. D'abord la " dérégulation " qui va donner au mot de " globalisation " un sens de plus en plus péjoratif ; ensuite, l'explosion de plus en plus vertigineuse des inégalités ; enfin, l'entreprise systématique pour nier l'existence de la mutation climatique. L'hypothèse est qu'on ne comprend rien aux positions politiques depuis cinquante ans, si l'on ne donne pas une place centrale à la question du climat et à sa dénégation. Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu'il n'y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants. C'est ce qui expliquerait l'explosion des inégalités, l'étendue des dérégulations, la critique de la mondialisation, et, surtout, le désir panique de revenir aux anciennes protections de l'État national. Pour contrer une telle politique, il va falloir atterrir quelque part. D'où l'importance de savoir comment s'orienter. Et donc dessiner quelque chose comme une carte des positions imposées par ce nouveau paysage au sein duquel se redéfinissent non seulement les affects de la vie publique mais aussi ses enjeux.Peut-on continuer à faire de la politique comme si de rien n'était, comme si tout n'était pas en train de s'effondrer autour de nous ? Dans ce court texte politique, Bruno Latour propose de nouveaux repères, matérialistes, enfin vraiment matérialistes, à tous ceux qui veulent échapper aux ruines de nos anciens modes de pensée. Cet essai voudrait relier trois phénomènes que les commentateurs ont déjà repérés mais dont ils ne voient pas toujours le lien -; et par conséquent dont ils ne voient pas l'immense énergie politique qu'on pourrait tirer de leur rapprochement. D'abord la " dérégulation " qui va donner au mot de " globalisation " un sens de plus en plus péjoratif ; ensuite, l'explosion de plus en plus vertigineuse des inégalités ; enfin, l'entreprise systématique pour nier l'existence de la mutation climatique. L'hypothèse est qu'on ne comprend rien aux positions politiques depuis cinquante ans, si l'on ne donne pas une place centrale à la question du climat et à sa dénégation. Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu'il n'y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants. C'est ce qui expliquerait l'explosion des inégalités, l'étendue des dérégulations, la critique de la mondialisation, et, surtout, le désir panique de revenir aux anciennes protections de l'État national. Pour contrer une telle politique, il va falloir atterrir quelque part. D'où l'importance de savoir comment s'orienter. Et donc dessiner quelque chose comme une carte des positions imposées par ce nouveau paysage au sein duquel se redéfinissent non seulement les affects de la vie publique mais aussi ses enjeux.