L’Afrique subsaharienne est en pleine mutation et s’inscrit, comme les autres ensembles régionaux, dans la mondialisation. Car si les conflits, les crises et le développement des mouvements terroristes persistent, de nombreux investissements en Afrique, sont réalisés par des pays tel que la Chine, l’Inde ou la Turquie. De même, une minorité active qui regroupe les artistes, les intellectuels et les hommes d’affaires contribuent à l’émergence de cette région du monde. Quelle est donc la place de l’Afrique dans les dynamiques de la mondialisation ? Et quels sont donc les espaces et les territoires de cette mondialisation africaine ? Ce dossier tente de répondre à ces questions en essayant de dépasser, les clichés véhiculés et en même temps, propose une analyse lucide et critique de l’Afrique subsaharienne.L’Afrique subsaharienne est en pleine mutation et s’inscrit, comme les autres ensembles régionaux, dans la mondialisation. Car si les conflits, les crises et le développement des mouvements terroristes persistent, de nombreux investissements en Afrique, sont réalisés par des pays tel que la Chine, l’Inde ou la Turquie. De même, une minorité active qui regroupe les artistes, les intellectuels et les hommes d’affaires contribuent à l’émergence de cette région du monde. Quelle est donc la place de l’Afrique dans les dynamiques de la mondialisation ? Et quels sont donc les espaces et les territoires de cette mondialisation africaine ? Ce dossier tente de répondre à ces questions en essayant de dépasser, les clichés véhiculés et en même temps, propose une analyse lucide et critique de l’Afrique subsaharienne.
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Le projet "Des Alpes au Sahel !" a été conçu à l'initiative de la Région Piémont, de la Région Rhône-Alpes, de Resacoop et du Consortium des ONG du Piémont. Il a consisté, de 2009 à 2011, en la "création d'un réseau transfrontalier des écoles, parcs, villes, ONG et associations du Piémont et Rhône-Alpes pour une Education au Développement Durable et à la Solidarité Internationale [EDD-SI], en particulier avec l'Afrique Sub-saharienne". Cette publication s'articule autour de 4 points : pourquoi éduquer à l'EDD-SI ?, points de vue du Sud et du Nord, co-construction de parcours éducatifs et qu'évaluer et comment ?Le projet "Des Alpes au Sahel !" a été conçu à l'initiative de la Région Piémont, de la Région Rhône-Alpes, de Resacoop et du Consortium des ONG du Piémont. Il a consisté, de 2009 à 2011, en la "création d'un réseau transfrontalier des écoles, parcs, villes, ONG et associations du Piémont et Rhône-Alpes pour une Education au Développement Durable et à la Solidarité Internationale [EDD-SI], en particulier avec l'Afrique Sub-saharienne". Cette publication s'articule autour de 4 points : pourquoi éduquer à l'EDD-SI ?, points de vue du Sud et du Nord, co-construction de parcours éducatifs et qu'évaluer et comment ?
"En Afrique subsaharienne, l'usage de langues nationales occupe une place accrue dans les politiques éducatives actuelles et dans les nouveaux curricala de l'enseignement de base. Les langues africaines deviennent un enjeu (d'autant plus grand) pour le système éducatif si elles servent à valoriser les savoirs locaux. Dans cet ouvrage, l'auteur montre comment on peut enrichir les contenus de l'enseignement de base (mais aussi, pourquoi pas, ceux de l'enseignement secondaire, voire supérieur) en allant chercher méthodiquement dans l'inépuisable réservoir des savoirs locaux. Il souhaite pouvoir ainsi aider à combler la brèche qui sépare le milieu rural du milieu urbain : les savoirs locaux ne doivent pas être réservés aux élèves des villages.""En Afrique subsaharienne, l'usage de langues nationales occupe une place accrue dans les politiques éducatives actuelles et dans les nouveaux curricala de l'enseignement de base. Les langues africaines deviennent un enjeu (d'autant plus grand) pour le système éducatif si elles servent à valoriser les savoirs locaux. Dans cet ouvrage, l'auteur montre comment on peut enrichir les contenus de l'enseignement de base (mais aussi, pourquoi pas, ceux de l'enseignement secondaire, voire supérieur) en allant chercher méthodiquement dans l'inépuisable réservoir des savoirs locaux. Il souhaite pouvoir ainsi aider à combler la brèche qui sépare le milieu rural du milieu urbain : les savoirs locaux ne doivent pas être réservés aux élèves des villages."
"Le XXIe siècle sera celui de l'Afrique. On la croyait vide, rurale, animiste, pauvre, oubliée du monde. Or, cinquante ans après les indépendances, la voilà pleine à craquer, urbaine, monothéiste. Si la misère et la violence y sévissent encore, la croissance économique y a repris ; les classes moyennes s'y développent. Elle est désormais au centre de nouveaux grands enjeux mondiaux. Bref, elle était " mal partie " ; la voilà de retour - à grande vitesse. L'Europe a raté le virage d'un continent qui ne nous attend plus. Comment mieux le comprendre ? Démographie, économie, politique, diplomatie, cultures et religions : cet ouvrage présente différentes facettes de cette nouvelle Afrique, bientôt milliardaire, à mi-chemin du processus de peuplement le plus fulgurant qu'ait connu l'humanité. Sans passer sous silence les risques de sa métamorphose, il fait ressortir les forces et les espoirs qu'elle recèle.""Le XXIe siècle sera celui de l'Afrique. On la croyait vide, rurale, animiste, pauvre, oubliée du monde. Or, cinquante ans après les indépendances, la voilà pleine à craquer, urbaine, monothéiste. Si la misère et la violence y sévissent encore, la croissance économique y a repris ; les classes moyennes s'y développent. Elle est désormais au centre de nouveaux grands enjeux mondiaux. Bref, elle était " mal partie " ; la voilà de retour - à grande vitesse. L'Europe a raté le virage d'un continent qui ne nous attend plus. Comment mieux le comprendre ? Démographie, économie, politique, diplomatie, cultures et religions : cet ouvrage présente différentes facettes de cette nouvelle Afrique, bientôt milliardaire, à mi-chemin du processus de peuplement le plus fulgurant qu'ait connu l'humanité. Sans passer sous silence les risques de sa métamorphose, il fait ressortir les forces et les espoirs qu'elle recèle."
Cet version n° 2 contient 4 fichiers : - un fichier bibliographique - un fichier de 4000 organismes travaillant pour les pays du Sud - un fichier de présentation des pays d'Afrique subsaharienne - un fichier de 1700 périodiques reçus dans le réseau IbiscusCet version n° 2 contient 4 fichiers : - un fichier bibliographique - un fichier de 4000 organismes travaillant pour les pays du Sud - un fichier de présentation des pays d'Afrique subsaharienne - un fichier de 1700 périodiques reçus dans le réseau Ibiscus
Cet article s'interroge sur les raisons qui peuvent expliquer pourquoi, en Afrique subsaharienne, l'éducation semble ne jouer quun rôle marginal dans la croissance de la productivité du travail (effets micro-économiques), comme dans la croissance du PIB (effet macro-économique). Plusieurs études empiriques récentes ont en effet montré que le rôle de l'éducation y était manifestement plus faible qu'ailleurs, parfois nul, et même négatif dans le cas de la productivité agricole. 2 séries de causes peuvent rendre compte de cette absence de relation : en premier lieu, des politiques macro-économiques qui n'ont pas permis de tirer parti de l'investissement éducatif. La deuxième série de causes se trouve dans les politiques d'éducation elles-mêmes, qui ne se sont pas donné les bons objectifsCet article s'interroge sur les raisons qui peuvent expliquer pourquoi, en Afrique subsaharienne, l'éducation semble ne jouer quun rôle marginal dans la croissance de la productivité du travail (effets micro-économiques), comme dans la croissance du PIB (effet macro-économique). Plusieurs études empiriques récentes ont en effet montré que le rôle de l'éducation y était manifestement plus faible qu'ailleurs, parfois nul, et même négatif dans le cas de la productivité agricole. 2 séries de causes peuvent rendre compte de cette absence de relation : en premier lieu, des politiques macro-économiques qui n'ont pas permis de tirer parti de l'investissement éducatif. La deuxième série de causes se trouve dans les politiques d'éducation elles-mêmes, qui ne se sont pas donné les bons objectifs
- Jeux et enjeux scolaires au Mali. Le poids des stratégies éducatives des populations dans le fonctionnement et l'évolution de l'école publique - Enseignement de base, politiques d'éducation et stratégies éducatives en milieu haoussa. Le cas de la ville de Maradi (Niger) - Le champ scolaire abidjanais : stratégies éducatives des familles et itinéraires probables - Les stratégies scolaires des ménages au Burkina Faso - L'élaboration de nouvelles politiques éducatives au Togo. Réalité ou vitualité ?- Jeux et enjeux scolaires au Mali. Le poids des stratégies éducatives des populations dans le fonctionnement et l'évolution de l'école publique - Enseignement de base, politiques d'éducation et stratégies éducatives en milieu haoussa. Le cas de la ville de Maradi (Niger) - Le champ scolaire abidjanais : stratégies éducatives des familles et itinéraires probables - Les stratégies scolaires des ménages au Burkina Faso - L'élaboration de nouvelles politiques éducatives au Togo. Réalité ou vitualité ?
Dans un certain nombre de régions, la proportion d'enfants scolarisés dans une classe d'âge a diminué au cours des années 80. Il est donc urgent de mettre en place des politiques plus efficientes. La mise en oeuvre de ces politiques ne dépend pas seulement de l'augmentation des ressources allouées aux systèmes éducatifs, mais aussi de la ventilation par niveaux et filières, et de l'efficacité de l'emploi des ressources au niveau des écoles elles-mêmes.Dans un certain nombre de régions, la proportion d'enfants scolarisés dans une classe d'âge a diminué au cours des années 80. Il est donc urgent de mettre en place des politiques plus efficientes. La mise en oeuvre de ces politiques ne dépend pas seulement de l'augmentation des ressources allouées aux systèmes éducatifs, mais aussi de la ventilation par niveaux et filières, et de l'efficacité de l'emploi des ressources au niveau des écoles elles-mêmes.