- Revenus : le pouvoir d'achat des plus modestes en berne
- Immobilier : (trop) cher logement
- Climat : un effort inégalement réparti
- Déclassement : des classes moyennes en panne d'avenir
- Territoires : périurbain et zones rurales : un malaise plutôt qu'un déclin
Parce qu’un milliard d’humains vit avec moins d’un dollar par jour, parce que notre monde est sur le point d’imploser, parce que l’on peut changer les choses, Alexandre Mars, entrepreneur et philanthrope, a choisi de s’engager au service du partage. Avec un mot d’ordre : que le don devienne la norme.Parce qu’un milliard d’humains vit avec moins d’un dollar par jour, parce que notre monde est sur le point d’imploser, parce que l’on peut changer les choses, Alexandre Mars, entrepreneur et philanthrope, a choisi de s’engager au service du partage. Avec un mot d’ordre : que le don devienne la norme.
Pour que l'École catholique soit un creuset d'intégration sociale, en fidélité à la mission que l'église lui a confiée, il lui faut prendre à bras le corps la question de la mixité. Voici un premier état des lieux pour éclairer les établissements dans la perspective de l'accueil d'élèves aux origines sociales et aux niveaux scolaires variés.
- Imaginer de nouvelles solidarités
- Le bruit et l’odeur
- Au miroir de la téléréalité
- La littérature des inégalités
- Le romancier contemporain face à la question sociale.
- De Clinton à Trump, et au-delà
- Liberté, égalité, fraternité : la théorie rawlsienne de la justice
Depuis l'an 2000, les prix de l'immobilier se sont envolés, surtout dans les grandes métropoles. Certains se sont enrichis, quand d'autres ont du mal à changer de logement. Un nombre croissant en est exclu. Comment combler cette inégalité fondamentale pour que chacun ait enfin un chez soi ?
Peut-on continuer à faire de la politique comme si de rien n'était, comme si tout n'était pas en train de s'effondrer autour de nous ? Dans ce court texte politique, Bruno Latour propose de nouveaux repères, matérialistes, enfin vraiment matérialistes, à tous ceux qui veulent échapper aux ruines de nos anciens modes de pensée. Cet essai voudrait relier trois phénomènes que les commentateurs ont déjà repérés mais dont ils ne voient pas toujours le lien -; et par conséquent dont ils ne voient pas l'immense énergie politique qu'on pourrait tirer de leur rapprochement. D'abord la " dérégulation " qui va donner au mot de " globalisation " un sens de plus en plus péjoratif ; ensuite, l'explosion de plus en plus vertigineuse des inégalités ; enfin, l'entreprise systématique pour nier l'existence de la mutation climatique. L'hypothèse est qu'on ne comprend rien aux positions politiques depuis cinquante ans, si l'on ne donne pas une place centrale à la question du climat et à sa dénégation. Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu'il n'y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants. C'est ce qui expliquerait l'explosion des inégalités, l'étendue des dérégulations, la critique de la mondialisation, et, surtout, le désir panique de revenir aux anciennes protections de l'État national. Pour contrer une telle politique, il va falloir atterrir quelque part. D'où l'importance de savoir comment s'orienter. Et donc dessiner quelque chose comme une carte des positions imposées par ce nouveau paysage au sein duquel se redéfinissent non seulement les affects de la vie publique mais aussi ses enjeux.Peut-on continuer à faire de la politique comme si de rien n'était, comme si tout n'était pas en train de s'effondrer autour de nous ? Dans ce court texte politique, Bruno Latour propose de nouveaux repères, matérialistes, enfin vraiment matérialistes, à tous ceux qui veulent échapper aux ruines de nos anciens modes de pensée. Cet essai voudrait relier trois phénomènes que les commentateurs ont déjà repérés mais dont ils ne voient pas toujours le lien -; et par conséquent dont ils ne voient pas l'immense énergie politique qu'on pourrait tirer de leur rapprochement. D'abord la " dérégulation " qui va donner au mot de " globalisation " un sens de plus en plus péjoratif ; ensuite, l'explosion de plus en plus vertigineuse des inégalités ; enfin, l'entreprise systématique pour nier l'existence de la mutation climatique. L'hypothèse est qu'on ne comprend rien aux positions politiques depuis cinquante ans, si l'on ne donne pas une place centrale à la question du climat et à sa dénégation. Tout se passe en effet comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu'il n'y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants. C'est ce qui expliquerait l'explosion des inégalités, l'étendue des dérégulations, la critique de la mondialisation, et, surtout, le désir panique de revenir aux anciennes protections de l'État national. Pour contrer une telle politique, il va falloir atterrir quelque part. D'où l'importance de savoir comment s'orienter. Et donc dessiner quelque chose comme une carte des positions imposées par ce nouveau paysage au sein duquel se redéfinissent non seulement les affects de la vie publique mais aussi ses enjeux.
L'ampleur considérable des inégalités sociales de performances scolaires interroge fortement l'équité de l'école. Nous cherchons, dans ce travail, à mettre en lumière les facteurs de l'accroissement récent de ces inégalités par le biais d'indicateurs disponibles dans les données des enquêtes PISA (2003 et 2012).
- La mesure de l'influence de l'origine sociale dans PISA
- L'augmentation des inégalités sociales de performances en mathématiques entre 2003 et 2012
- Quels élèves sont-ils concernés ?
- Par quels facteurs l'accroissement des inégalités sociales est-il passé ?
- Par où l'accroissement de l'effet du statut professionnel (HISEI) passe-t-il ?
- L'empreinte écologique à l'épreuve des inégalités
- "Un espace sûr et juste pour l'humanité"
- Penser la justice sociale dans un monde fini
- Le bocal planétaire
- Eradiquer toute tolérance envers les inégalités
- "Distribuer équitablement les revenus primaires"
- L'allocation universelles est-elle juste ?
- Fiscalité verte : ne lui en demandons pas trop
- Des institutions garantes du temps long
- Faire du climat un enjeu local
- Habiter le monde autrement
Ancien prof de lycée dans le « 9-3 » devenu sociologue, Fabien Truong a pendant dix ans – des émeutes de 2005 aux attentats de janvier 2015 – suivi et accompagné une vingtaine d'anciens élèves, du bac jusqu'à la fin de leurs études. Tour à tour prof, enquêteur, témoin, conseiller et confident, il dresse ici le portrait tout en finesse d'une certaine jeunesse française, celle des banlieues populaires issues de l'immigration. Loin des clichés médiatiques, du fatalisme politique ambiant et des prophéties catastrophistes de la « désintégration sociale », ce livre observe la dilution quotidienne de cette jeunesse dans la société française.Ancien prof de lycée dans le « 9-3 » devenu sociologue, Fabien Truong a pendant dix ans – des émeutes de 2005 aux attentats de janvier 2015 – suivi et accompagné une vingtaine d'anciens élèves, du bac jusqu'à la fin de leurs études. Tour à tour prof, enquêteur, témoin, conseiller et confident, il dresse ici le portrait tout en finesse d'une certaine jeunesse française, celle des banlieues populaires issues de l'immigration. Loin des clichés médiatiques, du fatalisme politique ambiant et des prophéties catastrophistes de la « désintégration sociale », ce livre observe la dilution quotidienne de cette jeunesse dans la société française.
10 ans d'immersion dans les quartiers nord de Marseille, parmi les plus inégalitaires de France.Sous son ciel bleu, Marseille est un vrai jeu de domino. Noir. Blanc. L'économie de survie pousse le marché noir. Qui alimente les trafics d'armes et de drogue. Qui nourrit la corruption immobilière. Qui vit du clientélisme électoral. Qui fabrique les petits malfrats, des minots de vingt ans, qui vont s'entretuer ensuite... Au bout du compte, ces facteurs ouvrent un boulevard au Front National. Depuis dix ans, Philippe Pujol, prix Albert-Londres 2014, plonge chaque jour dans un entrelacs d'HLM immondes, de crimes répétitifs, de drogues trafiquées, de règlements de comptes, de favoritisme et surtout d'humanité piétinée. Personne ne peut sortir de ces zones, dont des enfants ne connaissent même pas la mer. Personne ne veut y entrer. D'une délinquance à l'autre, à chaque nouvelle strate de populations immigrées, cette situation fabrique un monstre.10 ans d'immersion dans les quartiers nord de Marseille, parmi les plus inégalitaires de France.Sous son ciel bleu, Marseille est un vrai jeu de domino. Noir. Blanc. L'économie de survie pousse le marché noir. Qui alimente les trafics d'armes et de drogue. Qui nourrit la corruption immobilière. Qui vit du clientélisme électoral. Qui fabrique les petits malfrats, des minots de vingt ans, qui vont s'entretuer ensuite... Au bout du compte, ces facteurs ouvrent un boulevard au Front National. Depuis dix ans, Philippe Pujol, prix Albert-Londres 2014, plonge chaque jour dans un entrelacs d'HLM immondes, de crimes répétitifs, de drogues trafiquées, de règlements de comptes, de favoritisme et surtout d'humanité piétinée. Personne ne peut sortir de ces zones, dont des enfants ne connaissent même pas la mer. Personne ne veut y entrer. D'une délinquance à l'autre, à chaque nouvelle strate de populations immigrées, cette situation fabrique un monstre.
Salaire maximum, classes hétérogènes à l'école, sanctions contre l'abus de contrats précaires, allocation d'autonomie pour les jeunes, taxation accrue de la spéculation foncière..., rédurie les inégalités, c'est possible, pour peu que les responsables politiques soient prêts à bousculer les privilèges.
Cours particuliers, prépas privées, frais de scolarité en hausse, séjours à l'étranger onéreux..., les parents doivent investirent de plus en plus d'argent dans les études de leurs enfants, en particulier dans les études supérieures. Une course que toutes les familles n'ont pas les moyens d'assumer. Et qui remet en cause les promesses de l'école républicaine.
- Des études en or
- La France, championne du soutien scolaire
- Les écoles de commerce font grimper la note
- Très chères prépas de médecine
- Le monde n'est pas à la portée de tous
- Comment réduire le poids de l'argent ?
Le débat récurrent sur le bilan de la politique d’éducation prioritaire initiée en France en 1981 a récemment rebondi avec le rapport du Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO) et les échos médiatiques qu’il a suscités, prompts à affirmer que cette politique aurait échoué, voire qu’elle aurait été source d’un accroissement des inégalités et de la ségrégation, lié à la labellisation des établissements concernés. Cet article vise à examiner systématiquement les données et travaux disponibles, et montre que cette politique, loin d’être demeurée constante depuis 35 ans, a été mouvante et incertaine, que sa mise en œuvre demeure mal connue, et que son bilan ne saurait être que pluriel et prudent, certains travaux conduisant plutôt à conclure à son insuffisance de mise en œuvre et de cohérence depuis son origine. Après avoir évoqué la « refondation » en cours de la politique d’éducation prioritaire, ce texte argumente – contre les propos qui voudraient les opposer – pour une complémentarité entre les politiques de lutte contre la ségrégation sociale et scolaire et celles qui cherchent à rendre le fonctionnement du système éducatif moins inégalitaire et socialement privilégiant.
On pense souvent que les mutations de l'école, d'une part, et les politiques scolaires, de l'autre, procèdent de l'emprise d'un modèle néolibéral d'éducation. En France, cette convictionest d'autant plus forte que l'école républicaine a été construite comme un programme institutionnel dont la structure symbolique a été particulièrement robuste. Or, la massification scolaire a considérablement affaibli ce programme institutionnel tout en installant durablement la nostalgie de ce modèle. Si l'école ne parvient pas à maîtriser les changements qui s'impose à elle par le jeu croisé de la massification scolaire et des transformations de la société et de la culture, les solutions néolibérales pourront s'imposer sans avoir été choisies et alors-même que l'on croit les combattre en refusant de voir ce qui a changé si profondément qu'aucun "retour" n'est plus possible.
Pour les auteurs, les manquements en matière d'enseignement de la lecture ne sont pas dus à l'utilisation de telle ou telle méthode, mais à des choix pédagogiques plus profonds qui l'ont durablement compromis. Au nom d'une conception idéalisée de la vraie lecture, les aspects pratiques et techniques de cet apprentissage fondamental ont à leurs yeux progressivement été déniés et délégitimés. Ouvrage structuré en quatre parties principales : - Une révolution scolaire manquée - Une pédagogie rationnelle en actes - Normes pédagogiques et division du travail de prise en charge de la difficulté scolaire - Pour une analyse systémique de la difficulté scolairePour les auteurs, les manquements en matière d'enseignement de la lecture ne sont pas dus à l'utilisation de telle ou telle méthode, mais à des choix pédagogiques plus profonds qui l'ont durablement compromis. Au nom d'une conception idéalisée de la vraie lecture, les aspects pratiques et techniques de cet apprentissage fondamental ont à leurs yeux progressivement été déniés et délégitimés. Ouvrage structuré en quatre parties principales : - Une révolution scolaire manquée - Une pédagogie rationnelle en actes - Normes pédagogiques et division du travail de prise en charge de la difficulté scolaire - Pour une analyse systémique de la difficulté scolaire