Enseigner l'attention in Cahiers PédagogiquesColcanap, Peggy ; Zakhartchouk, Jean-Michel ; coord.n° 567, février2021 p. 10 à 56
- Une habileté qui se travaille
- Comment travailler l’attention : des outils
- Comment travailler l’attention : séquences
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- Enseigner la grammaire : perspectives historiques et terminologiques
- Élèves et enseignants : rapport au savoir et représentations
- Pratiques grammaticales et méthodes d'apprentissage
Témoignage d'une enseignante de français dans un collège de banlieue parisienne partie durant un an pour un tour du monde dans 18 pays afin de découvrir des systèmes éducatifs alternatifs. Auparavant adepte des méthodes d'apprentissage favorisant l'épanouissement des enfants, elle aspire désormais à une éducation fondée sur l'écoute et la bienveillance pour les former avec exigence.Témoignage d'une enseignante de français dans un collège de banlieue parisienne partie durant un an pour un tour du monde dans 18 pays afin de découvrir des systèmes éducatifs alternatifs. Auparavant adepte des méthodes d'apprentissage favorisant l'épanouissement des enfants, elle aspire désormais à une éducation fondée sur l'écoute et la bienveillance pour les former avec exigence.
L’engouement récent pour la classe inversée s’inscrit dans une dynamique d’innovation en éducation dans laquelle le numérique tient une place importante. Cette approche, plébiscitée par un grand nombre d’enseignants, soulève néanmoins deux grandes problématiques : - Le modèle scolaire est-il vraiment adapté aux modes d’apprendre actuels ? - Faut-il y voir le signal d’une transformation lente des systèmes éducatifs ?L’engouement récent pour la classe inversée s’inscrit dans une dynamique d’innovation en éducation dans laquelle le numérique tient une place importante. Cette approche, plébiscitée par un grand nombre d’enseignants, soulève néanmoins deux grandes problématiques : - Le modèle scolaire est-il vraiment adapté aux modes d’apprendre actuels ? - Faut-il y voir le signal d’une transformation lente des systèmes éducatifs ?
Ce guide, destiné aux enseignants du secondaire, livre des informations et des outils concernant les pratiques d'enseignement afin d'utiliser les savoirs scolaires, d'appréhender les erreurs des élèves ou encore de proposer des activités en classe. L'ouvrage est fondé sur les conceptions de l'apprentissage : constructiviste, socioconstructiviste, savoirs et disciplines scolaires, pédagogies actives.Ce guide, destiné aux enseignants du secondaire, livre des informations et des outils concernant les pratiques d'enseignement afin d'utiliser les savoirs scolaires, d'appréhender les erreurs des élèves ou encore de proposer des activités en classe. L'ouvrage est fondé sur les conceptions de l'apprentissage : constructiviste, socioconstructiviste, savoirs et disciplines scolaires, pédagogies actives.
Depuis un certain nombre d’années, l’université connaît de nombreuses mutations qui font évoluer l’enseignement et favorisent le développement d’un objet nouveau : la pédagogie universitaire.
Partout dans le monde, les pratiques d’enseignement se modifient sous l’influence des changements sociaux et sociétaux : massification, arrivée des nouvelles technologies, modification du rapport au savoir, aspirations inédites et mobilité accrue des étudiants, exigence de pédagogies diversifiées, etc. De nouvelles formes d’enseignement apparaissent (apprentissage par problèmes, classe inversée, formations à distance, hybrides ou co-modales…), mais ce sont aussi les modalités d’évaluation et les espaces d’apprentissage qui évoluent.
Différentes études de cas sont proposées : Belgique, Chine, Danemark, France, Liban, Québec, Sénégal.
Connivences in RecherchesCollectifn° 70, juin2019 p. 5 à 239
- Connivence et réception d'un album humoristique
- À l'ombre de l'obscure clarté des certitudes
- Connivence, prérequis et implicites : enjeux théoriques, enjeux pédagogiques
- Adopte un mot
- Le PISA à l’épreuve d’enseignants de français. Quelques ressorts d’une connivence scolaire par Daniel Bart, Bertrand Daunay
- La connivence dans les fables et au-delà
- Didactique, réputation littéraire et connivences
- Quand et comment les enfants apprennent-ils à ne plus tout prendre au pied de la lettre ?
- Pecha kucha, quésaco ?
- Apports et mise en pratique de démarches coopératives en classe Passerelle
- L’enseignement en quête de connivence : que faire de ce que savent les élèves ?
Eduquer comme instruire supposent, tout à la fois, une part de "nourrissage", comme disaient les Anciens, et une part de "lâcher prise" qui permet au sujet de "penser par lui-même", selon le voeu des Lumières. Depuis bien longtemps, les pédagogues se sont préoccupés de cette difficile articulation. En s'emparant de la métaphore de l'"étayage" empruntée au marin et au bâtisseur et déjà largement utilisée par les psychologues, Laurent Lescouarch nous offre une "entrée en pédagogie" particulièrement pertinente et féconde. Car il s'agit bien, pour lui, de s'interroger sur les pratiques pédagogiques qui "étayent" vraiment un sujet, c'est-à-dire qui lui permettent d'apprendre et de devenir autonome. En s'attachant plus particulièrement aux "publics qui résistent", il en tire des leçons pour tous. Plutôt que de rajouter sans cesse des prothèses nouvelles, il propose de s'interroger sur ce qui, à un moment donné, va vraiment contribuer à l'étayage d'une personne ou d'un groupe. Il se ressaisit ainsi des notions de "besoins", d'"aide", d'"accompagnement" de "dispositif" ou de "différenciation" pour proposer une conception globale de "l'étayage et du désatayage pédagogique" en termes d'écosystème. D'où son insistance sur le cadre (son caractère structurant et sa richesse), les rituels, les appuis au développement, les interactions de tutelle (avec le maître et entre pairs). D'où sa réflexion sur les consignes, les niveaux de tâches proposés, la place de l'explicitation, les sanctions, l'évaluation, la stimulation de la réflexivité et le processus de subjectivation. Ce faisant, Laurent Lescouarch donne matière à penser et à agir concrètement à tous les enseignants. Riche d'exemples, son livre nous montre comment tout éducateur doit devenir un constructeur d'architectures pédagogiques et un pourvoyeur de richesses culturelles qui permettront à l'élève de "s'instituer", c'est-à-dire de "tenir debout" par lui-même. Philippe MeirieuEduquer comme instruire supposent, tout à la fois, une part de "nourrissage", comme disaient les Anciens, et une part de "lâcher prise" qui permet au sujet de "penser par lui-même", selon le voeu des Lumières. Depuis bien longtemps, les pédagogues se sont préoccupés de cette difficile articulation. En s'emparant de la métaphore de l'"étayage" empruntée au marin et au bâtisseur et déjà largement utilisée par les psychologues, Laurent Lescouarch nous offre une "entrée en pédagogie" particulièrement pertinente et féconde. Car il s'agit bien, pour lui, de s'interroger sur les pratiques pédagogiques qui "étayent" vraiment un sujet, c'est-à-dire qui lui permettent d'apprendre et de devenir autonome. En s'attachant plus particulièrement aux "publics qui résistent", il en tire des leçons pour tous. Plutôt que de rajouter sans cesse des prothèses nouvelles, il propose de s'interroger sur ce qui, à un moment donné, va vraiment contribuer à l'étayage d'une personne ou d'un groupe. Il se ressaisit ainsi des notions de "besoins", d'"aide", d'"accompagnement" de "dispositif" ou de "différenciation" pour proposer une conception globale de "l'étayage et du désatayage pédagogique" en termes d'écosystème. D'où son insistance sur le cadre (son caractère structurant et sa richesse), les rituels, les appuis au développement, les interactions de tutelle (avec le maître et entre pairs). D'où sa réflexion sur les consignes, les niveaux de tâches proposés, la place de l'explicitation, les sanctions, l'évaluation, la stimulation de la réflexivité et le processus de subjectivation. Ce faisant, Laurent Lescouarch donne matière à penser et à agir concrètement à tous les enseignants. Riche d'exemples, son livre nous montre comment tout éducateur doit devenir un constructeur d'architectures pédagogiques et un pourvoyeur de richesses culturelles qui permettront à l'élève de "s'instituer", c'est-à-dire de "tenir debout" par lui-même. Philippe Meirieu
À l’heure où les neurosciences cognitives font une entrée massive dans le monde de l’éducation, certaines idées reçues sont encore trop répandues. Cet ouvrage s’appuie sur les dernières recherches et une méthodologie rigoureuse pour combattre ces « neuromythes » et mieux relier la théorie sur le fonctionnement du cerveau avec des pratiques pédagogiques très concrètes.À l’heure où les neurosciences cognitives font une entrée massive dans le monde de l’éducation, certaines idées reçues sont encore trop répandues. Cet ouvrage s’appuie sur les dernières recherches et une méthodologie rigoureuse pour combattre ces « neuromythes » et mieux relier la théorie sur le fonctionnement du cerveau avec des pratiques pédagogiques très concrètes.
Les travaux de recherche en sciences cognitives nous éclairent sur le fonctionnement du cerveau. Cet ouvrage montre les liens entre les apports de ces recherches qui concernent la perception, l'attention, la compréhension, la mémorisation, les apprentissages, les émotions et l'enseignement. Il interroge aussi les relations que les chercheurs et pédagogues pourraient entretenir pour optimiser leur collaboration au service des élèves.Les travaux de recherche en sciences cognitives nous éclairent sur le fonctionnement du cerveau. Cet ouvrage montre les liens entre les apports de ces recherches qui concernent la perception, l'attention, la compréhension, la mémorisation, les apprentissages, les émotions et l'enseignement. Il interroge aussi les relations que les chercheurs et pédagogues pourraient entretenir pour optimiser leur collaboration au service des élèves.
Les auteurs livrent une démarche qu’eux-mêmes mettent en oeuvre depuis plusieurs années, proposent aussi des outils concrets qui couvrent tous les champs et peuvent être utilisés à tous les niveaux du collège et du lycée : mobiliser les élèves sur les savoirs, leur permettre de se constituer en véritable "collectif apprenant", accompagner chacun d’eux de manière personnalisée tout en multipliant les interactions, découvrir que l’on apprend mieux avec les autres et que c’est seulement grâce à eux que l’on peut se dépasser soi-même, faire ainsi l’expérience, au quotidien, d’une solidarité exigeante et féconde… voilà les enjeux de la classe coopérative.Les auteurs livrent une démarche qu’eux-mêmes mettent en oeuvre depuis plusieurs années, proposent aussi des outils concrets qui couvrent tous les champs et peuvent être utilisés à tous les niveaux du collège et du lycée : mobiliser les élèves sur les savoirs, leur permettre de se constituer en véritable "collectif apprenant", accompagner chacun d’eux de manière personnalisée tout en multipliant les interactions, découvrir que l’on apprend mieux avec les autres et que c’est seulement grâce à eux que l’on peut se dépasser soi-même, faire ainsi l’expérience, au quotidien, d’une solidarité exigeante et féconde… voilà les enjeux de la classe coopérative.
Un ouvrage conçu comme une sorte de boîte à outils à l’usage du grand public, et notamment des enseignants peu au fait des sciences cognitives. Une très abondante bibliographie invite bien sûr à aller plus loin. L’auteur n’hésite pas à relier les sciences cognitives à une longue chaîne qui unit à la fois des philosophes (Platon, Locke, Rousseau) et des pédagogues, au premier chef Montessori et Freinet. Il montre les apports mais aussi les limites de chercheurs comme Piaget, mais aussi Skinner. En matière de pratiques pédagogiques, lui, ancien instituteur, ne défend pas le prescriptif mais montre en quoi les sciences du cerveau peuvent aider à être plus efficaces. Un des points majeurs serait de développer les activités réflexives de l’enfant, et en particulier lui faire comprendre petit à petit comment fonctionne son cerveau.Un ouvrage conçu comme une sorte de boîte à outils à l’usage du grand public, et notamment des enseignants peu au fait des sciences cognitives. Une très abondante bibliographie invite bien sûr à aller plus loin. L’auteur n’hésite pas à relier les sciences cognitives à une longue chaîne qui unit à la fois des philosophes (Platon, Locke, Rousseau) et des pédagogues, au premier chef Montessori et Freinet. Il montre les apports mais aussi les limites de chercheurs comme Piaget, mais aussi Skinner. En matière de pratiques pédagogiques, lui, ancien instituteur, ne défend pas le prescriptif mais montre en quoi les sciences du cerveau peuvent aider à être plus efficaces. Un des points majeurs serait de développer les activités réflexives de l’enfant, et en particulier lui faire comprendre petit à petit comment fonctionne son cerveau.
- Éduquer ? Mission impossible !
- Que transmettre aujourd'hui ?
- Autorité et bienveillance, des valeurs en tension
- École publique, un monopole contesté
- Écrans, faire avec ou sans ?
- De l'éducation populaire à l'animation périscolaire
- Méthodes de lecture, la syllabique plus efficace
- Le retour en grâce du par cœur
- Humanités classiques, une cause à défendre
- Apprendre un métier
- Évaluer les élèves ? Oui, mais comment ?
- Norvège et Singapour, des écoles modèles
- Où va l'école américaine ?
Dans le début du 20e siècle traversé de conflits, Célestin Freinet voulait rendre la société meilleure. Une biographie parue récemment montre que sa pédagogie novatrice, fondée sur l'autonomie et la coopération, est issue de ses expériences de guerre.