Depuis un certain nombre d’années, l’université connaît de nombreuses mutations qui font évoluer l’enseignement et favorisent le développement d’un objet nouveau : la pédagogie universitaire.
Partout dans le monde, les pratiques d’enseignement se modifient sous l’influence des changements sociaux et sociétaux : massification, arrivée des nouvelles technologies, modification du rapport au savoir, aspirations inédites et mobilité accrue des étudiants, exigence de pédagogies diversifiées, etc. De nouvelles formes d’enseignement apparaissent (apprentissage par problèmes, classe inversée, formations à distance, hybrides ou co-modales…), mais ce sont aussi les modalités d’évaluation et les espaces d’apprentissage qui évoluent.
Différentes études de cas sont proposées : Belgique, Chine, Danemark, France, Liban, Québec, Sénégal.
Quels sont les enjeux et dilemmes induits par l'entrée de logiques universitaires dans les formations professionnelles des métiers de service adressés à autrui ? C'est la question centrale à laquelle répondent les auteurs de cet ouvrage à partir de leur domaine professionnel : enseignement du secondaire et du supérieur, travail social et soins infirmiers. Les différentes contributions mettent en évidence les complémentarités et les tensions liées à l'universitarisation de formations professionnelles et à la professionnalisation des contenus et stratégies de formation universitaires. Dans un contexte récent de réformes des formations à ces métiers, cet ouvrage, qui s'adresse aux chercheurs, formateurs et professionnels, ambitionne d'ouvrir de nouveaux espaces de dialogue entre logiques universitaire et professionnelle. Au total, c'est l'articulation entre visées de recherche et de formation, entre savoirs et savoirs d'action qui est ici interrogée pour relever le défi de la conception d'une "formation professionnelle supérieure" .Quels sont les enjeux et dilemmes induits par l'entrée de logiques universitaires dans les formations professionnelles des métiers de service adressés à autrui ? C'est la question centrale à laquelle répondent les auteurs de cet ouvrage à partir de leur domaine professionnel : enseignement du secondaire et du supérieur, travail social et soins infirmiers. Les différentes contributions mettent en évidence les complémentarités et les tensions liées à l'universitarisation de formations professionnelles et à la professionnalisation des contenus et stratégies de formation universitaires. Dans un contexte récent de réformes des formations à ces métiers, cet ouvrage, qui s'adresse aux chercheurs, formateurs et professionnels, ambitionne d'ouvrir de nouveaux espaces de dialogue entre logiques universitaire et professionnelle. Au total, c'est l'articulation entre visées de recherche et de formation, entre savoirs et savoirs d'action qui est ici interrogée pour relever le défi de la conception d'une "formation professionnelle supérieure" .
Réformer le bac et instaurer des prérequis pour l'entrée de l'université : il n'en fallait pas plus pour réveiller l'esprit révolutionnaire des français. Car depuis 1789, tous les cerveaux sont libres et égaux en droit de penser et d'apprendre.
"Toutes les universités, tous les universitaires s’engagent-ils simultanément sur la qualité de la recherche et de l’enseignement ? Ce dossier examine les tensions propres à ce couplage fondateur à la lumière de quelques travaux de recherche récents, français et européens.
Une première partie s’intéresse à l’évolution des missions dévolues aux universités et aux processus de différenciation qui revisitent le modèle humboldtien du XIXe siècle. Une deuxième partie analyse la diversification des modes d’entrée dans la carrière académique et la structure française des emplois scientifiques et pédagogiques. La troisième partie porte sur le travail académique et les asymétries fonctionnelles liées aux tâches de recherche et d’enseignement, et examine les facteurs influençant l’orientation différenciée des activités."
Texte intégral accessible en ligne
Ce dossier porte sur une problématique spécifique : l’universalité, ou non, des
questionnements sur l’institutionnalisation de l’aide apportée par les universités aux étudiants ayant un handicap invisible.
À travers un questionnement collectif, le pont est fait entre le champ de recherche que représente l’analyse des politiques publiques dans le domaine de l’intégration universitaires des personnes ayant une déficience et l’analyse de la gestion opérationnelle des programmes l’application de ces politiques publiques dans les universités. Il s’agissait de faire ressortir les dilemmes et enjeux les plus récurrents qui émergent de la mise en œuvre et la gestion opérationnelle des politiques publiques concernant l’intégration des personnes ayant un handicap non visible dans les universités.
- Les étudiants en situation de handicap dans le réseau de l’Université du Québec : un état de la situation
- L’accueil des étudiants en situation de handicap invisible à l’Université du Québec à Montréal : enjeux et défis
- La fabrication d’une politique du handicap au sein d’une université française
Rendre service.
- Travailler au contact du public dans un « accueil handicap »
- Les accommodements pour les étudiants en situation de handicap dans l’enseignement supérieur : ce que les professeurs en pensent
- Trajectoires post-scolaires, transition juvénile et accessibilité : perspectives internationales
- Des aménagements satisfaisants mais insuffisants ? Les expériences contrariées de la compensation du handicap à l’université
- Réflexion sur le travail de reconnaissance de nouvelles populations étudiantes et sur les handicaps dits non visibles
Cette étude vise à renouveler la réflexion sur les aspirations scolaires des descendants d'immigrés en s'appuyant sur une description approfondie des configurations familiales et du cadre spatio-temporel dans lequel les individus ont migré.
- L'optimisme scolaire des immigrés et ses interprétations
- Variété des passés migratoires et modulation de l'ambition scolaire : principaux résultats
- L'invisibilité des ressources prémigratoires héritées par les enfants d'immigrés
- Les effets au long cours d'un allongement des scolarités dans les familles immigrées
La sélection à l'entrée de l'université reste un sujet tabou en France, même si l'accès à l'enseignement supérieur est en réalité déjà très sélectif et fonction de l'origine scolaire -et sociale- des futurs étudiants.
Peut-on réformer l'école ? in Administration et éducationKlucik, Lydie ; Martin-Van Der Haegen, Françoise ; coord. ; Collectifn° 143, septembre2014 p. 5 à 136
- Editorial
- Problématique : peut-on réformer l'Ecole ?
- Colloque de Versailles : propos liminaires
- Le changement dans l'Ecole : la vision de l'historien
- Changer l'Ecole : le point de vue du praticien
- Comment peut-on être réformateur ?
- Le changement dans les organisations : l'évolution des universités
- Comment mener les transformations ? Un regard extérieur au monde de l'éducation
- Table ronde : le changement au quotidien
- Corps d'inspection, vecteur de changement ?
- Travailler ensemble dans l'établissement scolaire : injonction ? illusion ? nécessité ?
- Le rôle des chefs d'établissement dans le management du changement au sein des EPLE
- Y a-t-il une communauté éducative ? Comment parvenir à un travail collaboratif entre l'établissement et la famille pour la réussite de l'élève
- Un prof, une heure, une classe, une discipline ?
- En quoi l'accompagnement personnalisé change-t-il le métier d'enseignant ?
- Programmes, horaires, examens changent-ils la pédagogie ?
- Qui est responsable du résultat des élèves ? L'évaluation peut-elle contribuer à faire progresser le système éducatif ?
- Travailler ensemble dans l'établissement scolaire : le management pédagogique des chefs d'établissement
- Modalités de recrutement et de formation des enseignants : verrous et leviers
- Former pour réformer ? ou de l'intérêt d'une formation continue qui allie l'éducation et la gestion
- Ethique professionnelle, réformes et gouvernance
- L'éducation en France : l'art de la superbe
- Les actualités internationales : l'internationalisation de l'enseignement supérieur et son impact sur les compétences et l'employabilité des étudiants
- Réflexivité et formations professionnalisantes à l'université : enjeux épistémologiques et pragmatiques
- Quels outils pour favoriser la réflexivité des formés ? : les apports du suivi de parcours de reconversion dans des dispositifs universitaires de formation professionnelle
- Éléments de conceptualisation du travail d'enseignant chercheur : l'activité suivi de mémoire est-elle homomorphe à l'activité accompagnement de Validation des Acquis de l'Expérience ?
- L'accompagnement de l'autoformation dans des dispositifs de formation : pratiques relationnelles et effets normatifs
- Le rôle du processus de fonctionnalité dans la professionnalisation et le développement professionnel des enseignants
L'article est un entretien avec Catherine Paradeise, professeur de sociologie à l'université de Paris-Est-Marne-la-Vallée et membre de l'institut francilien recherche, innovation, sociétés.
Le journaliste aborde différents sujets avec l'invitée au sujet de l'autonomie des universités.
D'abord les réformes des années 2000 donnent des outils politiques, juridiques et administratifs aux universités (cf pacte pour la recherche, 2006 et la loi LRU, 2007).
Ensuite un constat persiste depuis plusieurs années, les universités proposent des services publics presque gratuits ce qui a pour conséquence une forte affluence d'étudiants et une gestion difficile.
Puis les universités ont souvent une activité collégiale et besoin d'autonomie quand à leur organisation théorique et pratique. Pour Catherine Paradeise, il faut développer davantage la recherche à l'université.
Lien vers la loi LRU : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000824315
" Des universités et d'autres structures mettent à la disposition des internautes du monde entier des cours complets et gratuits, en toutes disciplines et à des niveaux variés. Ces innovations pourraient transformer radicalement le système éducatif à l'échelle du globe."
- Des formations gratuites en accès libre sur Internet dont les MOOC, Massive Online Open Course ou CLOM Cours en Ligne ouvert et massif.
Dispositifs hybrides : les composantes. JM Gilliot
- Cours en ligne pour étudiants du monde entier J. Bartholet
- Les étudiants sont-ils satisfaits des cours sur le Web ?
Le projet de l'Université de tous les savoirs, lancé en 2000, prend fin aujourd'hui, du moins dans sa forme actuelle. Yves Michaud explique comment la diffusion massive des savoirs en ligne a changé la donne, et analyse l'avenir de l'esprit généraliste face à l'abondance des contenus disponibles et à la difficulté à "faire le tri".
- Un projet, des objectifs
- La transformation de la diffusion des connaissances
- Changer de modèle
Succès des cours en ligne : Massive Open Online Course ou MOOC
- L'effet établissement sur la construction des aspirations d'études supérieures
- Les performances en mathématiques des élèves des départements d'Outre-mer
- Réussir son entrée à l'université dans des filières scientifiques
- Rapport au savoir et à la construction des parcours de formation au sein de la formation professionnel initiale de niveau V
- L'épreuve des Trois Arbres, présentation d'un outil d'aide à l'orientation selon le "life designing"
- Analyses bibliographiques
Le dossier traite de formations professionnelles et universitaires par le biais de l'écriture et de la littérature. Il se compose des points suivants :
I. Université et mondes professionnels : une formation par l'écriture?
II. Ecriture, disciplines et institutions : points de vue sur la formation d'enseignants en France
III. Discours universitaires : disciplines et pratiques des discours
Cf. article "Littéracie universitaire et oralographisme : le cours magistral entre écrit et oral" de Robert Bouchard et Chantal Parpette, (p.195 à p.210.)
"Avec la postmodernité, on retrouve la notion de subjectivité. La postmodernité considère l'individu comme acteur, voire même auteur de ses projets et de son projet de vie. Il passerait alors d'une existence de soi en tant que structure sociale à un "Je" sujet individuel acteur de sa vie agissant sur son environnement. Dans le cadre de projets européens, un partenariat avec huit universités européennes a été mis en place autour de problématiques éducatives. Au travers des témoignages attestés par l'engagement mutuel, les auteurs répondent à la question : "Quelle éducation postmoderne en Europe?"."Avec la postmodernité, on retrouve la notion de subjectivité. La postmodernité considère l'individu comme acteur, voire même auteur de ses projets et de son projet de vie. Il passerait alors d'une existence de soi en tant que structure sociale à un "Je" sujet individuel acteur de sa vie agissant sur son environnement. Dans le cadre de projets européens, un partenariat avec huit universités européennes a été mis en place autour de problématiques éducatives. Au travers des témoignages attestés par l'engagement mutuel, les auteurs répondent à la question : "Quelle éducation postmoderne en Europe?".